Le sacré de birmanie
Une grande légende raconte le début de la race du Sacré de Birmanie.
L'histoire se déroule dans un temple consacré à une déesse d'or aux yeux de saphir (Tsun-Kyan-Kse). Dans ce temple vivait un vieux prêtre possédant un chat blanc, Sinh. Un jour, alors que le prêtre priait, des pillards l'assassinèrent. Sinh sauta alors sur la chevelure de son maître et supplia la déesse de lui rendre la vie. Ceci est impossible bien entendu mais la fourrure de Sinh prit la couleur de l’or, ses yeux devinrent bleus Saphir, tandis que ses pattes se coloraient de brun. Seuls ses pieds restèrent immaculés en signe de pureté. Le lendemain, tous les chats du temple avaient des yeux saphir, une fourrure dorée et des pieds de neige. Quelques jours passèrent et Sinh mourût de chagrin.
Il se dit aussi que Sinh aurait volé dans le temple Lao Tsun en 1920 avec une femelle prénommée Sita. Le couple se dirige du coup vers la France à bord d'un yatch appartenant à un milliardaire américain. C'est à bord du yatch que Sinh serait mort et que Sita aurait mis au monde une protée de chatons dont une femelle dénommée Poupée de Maldapour.
C'est alors que les premiers Sacrés de Birmanie arrivèrent en France.
La légende s'arrête sur ce point car aucune preuve de toute cette légende n'a été donnée et par ailleurs aucun enregistrement de l'ascendance de Poupée de Maldapour n'a été retrouvé malgré que cette femelle ait existé. Par conséquent il est généralement envisagé que le birman soit né en France aux alentours de 1920 d'un mélange entre un siamois et un persan. Mais ceci ne donne pas non plus entière satisfaction.
Il y a également la thèse de fin d'étude du Dr Jumaud (vétérinaire et fondateur du premier club félin français) : cette thèse apparait quelques années avant la légende du couple Sinh-Sita. Elle fait mention d'observation d'un chat, Dieu d'Arakan, en Asie. C'est ce chat qui va imposer le birman comme race majeure.
L'histoire : après la dernière guerre il ne restait qu'un couple Orloff et Xénia de Kaabaa. D'après le LOOF tous les chats de cette race descendent de ce couple. Ainsi la race revient au premier plan grâce à quelques éleveuses (Boyer ou Simone Poirier). Quelques croisements sont effectués avec le persan pour limiter la consanguinité. C'est alors que l'on retrouve le type morphologique d'avant guerre.
C'est en 1950 que la race prend officiellement le nom de chat Sacré de Birmanie.